Vidéo. "C’est plus facile de virer un entraîneur que dix joueurs"

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Il est devenu presque monnaie courante de voir les entraîneurs renvoyés quand la situation d’un club s’aggrave. Mais les remplacements réguliers sur les bancs de Top 14 et Pro D2 sont-ils devenus trop "faciles" ? C’est la question à laquelle nous avons tenté de répondre dans Kick-Off Rugby.

Patrice Collazo à Brive, Richard Cockerill à Montpellier, Christophe Urios à Bordeaux ou encore Henri Broncan à Castres… Les exemples des entraîneurs évincés en cours de saison ne manquent pas ces dernières années dans le rugby professionnel français. Sommes-nous devenus trop exigeants avec nos entraîneurs ? La question mérite d’être posée. Les journalistes de Kick-Off Rugby, accompagnés de Nogodi pour ce neuvième épisode ont tenté de trouver des éléments d’explications à ce nouveau phénomène.

Entre la difficulté de changer en profondeur un effectif à court terme, l’obligation de résultat dans un Top 14 de plus en plus resserré, les états d’âme avec les joueurs sont autant de raisons qui peuvent justifier ces changements devenus réguliers au détriment parfois des projets longue durée.

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Les commentaires (4)
Aberwrach Il y a 13 jours Le 20/05/2024 à 13:04

Même quand cela se passe bien avec les joueurs, l'entraineur peut se faire virer, ça c'est vu e,core cette année.
Virer des joueurs cela aussi ce fait mais en coulisse et vous journalistes vous ne le voyez pas ?...
Les joueurs c'est aussi de la viande car le nouveau manager on lui donne "carte blanche". Après la direction n'a qu'un joker et ne peut pas continuer même si les résultats du nouveau manager sont en dents de scie.
Il faudra attendre la saison suivante pour le virer à son tour.
Il n'y a aucun travail de fait ne serait-ce qu'à moyen terme; seul Toulouse qui était dans le dur il y a quelques années a su patienter et garder U. Mola. Quand on voit leur parcours aucun autre club n'est capable de la faire. TOULOUSE est la référence de ce qu'il faut faire mais en fin d'année il y a
toujours au moins une descente et cela les patrons n'en veulent alors que ça permet aussi de se remettre en question.

Alain3231 Il y a 13 jours Le 19/05/2024 à 19:16

Il y'a une réalité dans la vie c'est celui qui paye qui est le boss et bien au rugby c'est pareil. Quand les résultats sont mauvais le président doit trancher donc il vire ce qui va plus vite et coûte le moins cher. Je pense que c'est pas la meilleure des solutions il n'y a qu'à voir l'exemple du LOU ça n'a rien donné de mieux c'est tout simplement le groupe qui a savonné la planche de l'ex entraîneur. MDR

Morgan_Genito Il y a 14 jours Le 19/05/2024 à 06:38

Quand le courant ne passe pas ou plus entre un entraineur et son groupe, on ne va pas virer 15 joueurs. C'est la loi du haut-niveau.