Le fait du match Castres - La Rochelle : le CO a surmonté les évènements
Entre la faible réussite des buteurs et deux essais refusés pour des fautes évitables, les Castrais se sont donnés de sacrées frayeurs face aux Rochelais. Heureusement pour eux, l’issue est favorable.
Quel match ! La 21e journée de Top 14 a été ouverte par un véritable combat de boxe, où chaque camp s’est rendu coup pour coup. Le combat aurait toutefois pu être plus facile pour des Castrais si ces derniers avaient fait preuve d’un peu plus de réalisme. Dès la 12e minute, le centre Adrien Séguret venait à merveille dans un intervalle et déchirait le rideau rochelais à l’entrée de leurs 40 mètres. Le Castrais sprintait vers le poteau de touche, sans voir la présence de Leone Nakarawa à son intérieur. Il était rattrapé à quelques dizaines de centimètres de la ligne, et roulait sur lui-même sans relâcher le ballon avant d’aplatir. L’essai fut logiquement refusé.
À l’heure de jeu, c’était au tour de Santiago Arata de se voir refuser un essai. Le pire, c’est que ce n’était même pas de la faute de l’Uruguayen qui a encore crevé l’écran samedi après-midi après une nouvelle prestation pleine de fougue. Mais celle de son coéquipier Adrea Cocagi qui, on ne sait trop comment, renversa Jonathan Danty sur la nuque en se portant au soutien d’un coéquipier castrais porteur de balle.
Un jour sans pour Le Brun
Deux essais qui auraient donc donné quatorze points aux Castrais, puisque ces essais refusés ont été aplatis aux pieds des poteaux. Vous trouvez que l’addition est déjà lourde ? Attendez… Car les points manqués au pied doublent ce total, qui est porté à 28 points. Les deux buteurs Louis le Brun et, dans une moindre mesure, Julien Dumora, n’ont pas été en grande réussite face aux perches.
Concernant Le Brun, on pense automatiquement à cette deuxième pénalité, manquée à la 25e minute qui paraissait facile pour un buteur de sa trempe, ou encore celle manquée juste avant la pause qui aurait permis aux Tarnais de rentrer aux vestiaires en tête. « Le vent n’a pas facilité les choses », pardonnait volontiers le manager castrais Jérémy Davidson, "Louis revenait de blessure et Julien n’avait pas joué depuis longtemps. On ne peut pas leur en vouloir."
Malgré toutes ces mésaventures, les coéquipiers de Mathieu Babillot ont tenu bon et ont maintenu leurs efforts. Ces derniers ont été récompensés par deux essais de l’ailier Nathanaël Hulleu qui a fait parler son instinct de « tueur » près des lignes. Tout est bien qui finit bien pour le CO donc, mais gare à la prochaine fois !
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