Nationale 2 – Jean-Christophe Bacca (Graulhet) : "Le rugby en CDD, sans attache, c’est dans l’air du temps"

Par Philippe Alary
  • Jean-Christophe Bacca lors de son époque albigeoise.
    Jean-Christophe Bacca lors de son époque albigeoise. Manuel Blondeau / Icon Sport
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Après six ans de (très) bons et loyaux services sous la mythique bannière graulhétoise naguère défendue par Daniel Revallier, Jean-Christophe Bacca a appris, au même titre que son colistier Benoît Bellot, qu’il ne serait plus le coentraîneur du "Sporting" des bords du Dadou l’an prochain. Morceaux choisis de la part de l’un des principaux artisans de la montée en Nationale 2, au printemps 2022.

Dans quel état d’esprit vivez-vous la fermeture de la parenthèse graulhétoise ?

Même si bon nombre de gens ont été surpris, je dois dire que je sentais venir la chose. Le rugby s’inspire de plus en plus du football, avec des cycles de trois ou quatre ans. Le rugby en CDD, sans attache, c’est dans l’air du temps, un peu comme une mode, celle du bail renouvelable. Il faut pouvoir l’accepter, faire avec. Je pense que les coprésidents (Jérôme Montbroussous et Renaud Martinet) ont eu envie d’écrire un nouveau chapitre et qu’ils se sont tournés vers un autre mode de management.

Seriez-vous resté si vous en aviez eu l’opportunité ?

Oui, bien sûr. Je suis arrivé en provenance d’Albi dans un club en grande difficulté sur le plan sportif, j’ai côtoyé d’autres techniciens (parmi lesquels Jean-Marc Aué, NDLR), partagé de grands moments avec des joueurs même quand la victoire n’était presque jamais au rendez-vous, et je pense en outre être quelqu’un de fidèle. Sur le plan sportif, je suis satisfait de mon bilan, j’en suis même fier, en toute humilité.

Un nouveau départ, dans le Gers par exemple, où sont vos racines maternelles, avec un projet de jeu basé sur le pressing, le contre, comme dans le Tarn, c’est envisageable ?

Tout est question d’aventure humaine, de feeling, et non pas d’enveloppe budgétaire ou de géographie même si ces deux départements véhiculent des valeurs communes. Ce qui compte et ce que je recherche, c’est l’adhésion d’un groupe soudé qu’il me plairait d’amener à son maximum. À la limite, peu importe l’échelon.

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