Abonnés

Top 14 - Sekou Macalou (Stade français) en forme internationale face à Pau

Par Marc DUZAN
  • Le capitaine du Stade français, Sekou Macalou, a effacé  quatre adversaires palois avant d’aplatir un magnifique essai à la 27e minute.
    Le capitaine du Stade français, Sekou Macalou, a effacé quatre adversaires palois avant d’aplatir un magnifique essai à la 27e minute. Icon Sport - Hugo Pfeiffer
Publié le
Partager :

Auteur de deux essais face à la Section paloise, Sekou Macalou a brillé de mille feux et probablement prouvé qu’il souhaitait enfin incarner le visage du Stade français.

L’objet de ces quelques lignes n’est pas d’assurer que Sekou Maclou devrait être indiscutable en équipe de France. Le cœur de ce billet ne vise pas non plus à faire du capitaine parisien ce qu’il n’est pas, c’est-à-dire un troisième ligne aussi constant, régulier et opiniâtre que ne le sont aujourd’hui François Cros, Gregory Alldritt ou à degré moindre, Charles Ollivon. Mais mortecouille, comme ce joueur est talentueux et comme il prouve, depuis deux week-ends, à quel point sa dimension physique, sa vitesse et sa gestuelle pourraient être précieuses à l’équipe de France, sur ces fins de match qu’elle ne maîtrise totalement plus.

Parce qu’on ne gardera pas grand-chose, évidemment, de ce dernier affrontement entre le Stade français et la Section paloise. On gardera la puissance d’un paquet d’avants parisien n’ayant plus rien à envier au "kraken" rochelais, dans l’exercice du maul pénétrant. On gardera la belle santé du talonneur Lucas Peyresblanques et naturellement, les deux éclairs de Sekou Macalou : sur le premier, le leader parisien récupérait donc le ballon dans les quarante mètres palois, accélérait subitement, grillait à la course trois défenseurs béarnais et, d’un raffut autoritaire, blackboulait Théo Attisogbe pour aplatir un essai magnifique ; au fil de la seconde occurrence, et à la retombée d’un coup de pied à suivre de Brad Weber, le même Macalou devançait alors tous les défenseurs adverses à la course, attrapait le ballon au vol et sur le gong, mettait le Stade français enfin hors de danger…

La résurrection d’un capitaine

Depuis quand n’avait-on pas vu Sekou Macalou aussi fort, au juste ? Depuis une semaine, à dire vrai, puisque le colosse (1,95 m et 112 kg) avait déjà commis un match formidable dans le derby francilien huit jours plus tôt (11-27). "Je n’ai rien appris cet après-midi, souriait Sébastien Piqueronies en fin de rencontre : Paris est fort sur les ballons portés, Paris est costaud en mêlée et Sekou Macalou va très vite." Martin Puech, le capitaine palois, développait la pensée de son manager : "Si les Parisiens n’ont pas Macalou aujourd’hui, ce n’est pas le même match."

Mais pour saisir la résurrection d’un joueur quasiment disparu des radars après la Coupe du monde, il faut surtout tendre l’oreille à ce que raconte Karim Ghezal, l’entraîneur en chef du Stade français : "Sekou, il faut lui donner de la confiance et alors, il te la rend au centuple. Il m’avait dit qu’il ferait un bon match à Bordeaux et il l’a fait. Il m’avait dit qu’il ferait un bon match à Oyonnax et il l’a fait. Au bout du bout, je ne suis donc pas surpris de ce qu’il a réalisé face à Pau. […] Sekou, je l’ai mis capitaine la semaine dernière (contre le Racing 92, N.D.L.R.) car je sentais qu’il fallait le mobiliser. Et depuis qu’il a endossé ce rôle, il s’investit plus que jamais." Dès lors, Macalou aurait-il enfin décidé d’incarner le visage du Sade français, quand il aurait dû le faire depuis déjà très longtemps ?

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?