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Top 14 - Sam Whitelock, à Oyonnax les débuts d'un géants

Par Jean-Pierre DUNAND
  • Pour ses premières minutes en Top 14, le deuxième ligne néo-zélandais Sam Whitelock a été précieux sur quelques situations chaudes.  Photo Jean-François Basset
    Pour ses premières minutes en Top 14, le deuxième ligne néo-zélandais Sam Whitelock a été précieux sur quelques situations chaudes. Photo Jean-François Basset
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Sur la pelouse d’Oyonnax, Sam Whitelock, le All Black aux 153 sélections, a découvert le Top 14 durant un peu moins d’une heure de jeu. Le deuxième ligne a signé des débuts encourageants.

L’arrivée des joueurs est toujours un moment fort au stade Charles-Mathon, mais ce vendredi soir, les supporters aindinois ont aussi guetté le bus des Palois pour voir Sam Whitelock appelé à disputer à Oyonnax son premier match en Top 14. Le All Black aux 153 sélections est descendu du bus parmi les premiers et, sans s’attarder sur le parvis du stade, il a filé directement vers les vestiaires d’où il n’est ressorti, bien après ses coéquipiers, que quelques minutes pour découvrir l’enceinte aindinoise, théâtre de ses grands débuts en Top 14. C’est dans les couloirs de ces mêmes vestiaires qu’il s’est échauffé en enchaînant les courses sur une dizaine de mètres, avant de connaître sa grande première dans le championnat français.

En quête de repères

Ces débuts, Sam Whitelock aurait dû les vivre une semaine plus tôt, lors de la réception de Clermont au Hameau. Victime d’un choc lors d’un entraînement, il avait été préservé. En milieu de semaine, sa présence à Oyonnax a été sujette à interrogation, en raison d’une légère atteinte virale, avant qu’il soit titularisé. "Sam nous a rejoints il y a trois semaines, il s’est très vite adapté, même s’il a participé à très peu d’entraînements collectifs, s’il manque encore de repères, s’il ne maîtrise pas toutes les annonces, il a besoin de jouer", confiait avant match Thomas Choveau, l’entraîneur de la touche paloise en dressant le portrait de la recrue phare des Béarnais : "Il ne partage pas de vécu collectif avec le groupe mais il a une expérience incomparable qui nous sera précieuse. Humainement, il a les mêmes qualités que son frère Luke qui est avec nous depuis trois ans et qui va l’aider à faire très vite tomber la barrière de la langue."

Ce manque de repères évoqué s’est parfois vu sur le terrain, le deuxième ligne néo-zélandais hésitant sur certains de ses placements. Mais avec Luke, son frère, comme guide et comme interprète, l’adaptation devrait être rapide.

Piqueronies : "Sam nous sera précieux"

Entre un petit accrochage avec Hugo Fabrègue, quelques plaquages appuyés de Loïc Credoz, un coup-franc sifflé contre lui sur une touche pour non-respect de l’alignement, Sam Withelock est vite entré dans le vif du sujet et n’a pas tardé à démontrer son aptitude à trouver sa place dans le jeu de la Section en poussant quelques charges ou en stoppant net une percée de Rory Grice… Durant 52 minutes, le double champion du monde a tenu sa place, sans éclat, mais avec efficacité et rigueur. Juste avant de quitter la pelouse il a même sauvé une situation chaude en arrachant un ballon dans un contre-ruck permettant à son équipe de réinvestir le camp haut-bugiste pour aller chercher une pénalité ramenant le score à 18-13. Très sportivement, le public oyonnaxien n’a pas manqué d’applaudir le néo-Palois lors de sa sortie. Le constat tiré de cette première par Sébastien Piqueronnies, l’entraîneur palois, est simple : "Sam a effectué des débuts très encourageants, il nous sera précieux."

Celui qui l’a remplacé sur le terrain, Mickael Capelli, partage cette opinion : "Sam va très vite devenir quelqu’un de très important dans le groupe. Aujourd’hui, pour ses débuts avec nous il a déjà trouvé sa place. Il a porté ses ballons, il a défendu. Tout le monde connaît ses qualités de joueur, mais en plus c’est quelqu’un de très simple, de très humain."

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