Le Siècle de Lombez-Samatan

  • « Si le LSC m'était conté » Par René Daubriac.
    « Si le LSC m'était conté » Par René Daubriac.
Publié le Mis à jour
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A ceux qui aiment le rugby des villages, on ne peut que recommander cet ouvrage consacré à Lombez-Samatan, le mariage de deux villages du Gers qui a conduit un club jusqu'à l'Elite.

Ancien professeur de physique-chimie, René Daubriac s'est fait plaisir. L'ancien président du LSC a écrit un magnifique ouvrage de 192 pages sur son club fétiche, un club désormais dirigé par... son propre fils. La plus vieille image date de 1920 quand le « jeune » LSC, ou plutôt l'USSL avait reçu le déjà grand Stade Toulousain, venu en train et accueilli sur le quai par l'harmonie locale. En dévorant les pages, on découvre les premières figures du club, les Brocas, Laffontan, Chelle. On découvre aussi que le club fut mis en sommeil entre 1927 et 1933 à cause d'un triste épisode de violence.

Cet épisode surmonté, le club reprit son ascension avec entre autres, l'arrivée de deux frères Toulousain, Pierre et Jean Cassan, avec comme point d'orgue le titre de champion de France de deuxième série de 1951. On avait oublié qu'entre 1953 et 1961, l'association de disloqua avant de se reformer en 1961 pour former le LSC avec Marcel Barlan, un Lombézien, comme premier président. Pour ménager les équilibres et les susceptibilités,il était assisté de deux Samatanais : Pierre Brocas et Robert Bénazérat. On vous laisse découvrir les détails de ces épisodes et la suite heureuse, même si beaucoup en ont entendu parler du séjour dans l'Elite des années 80 sous l'autorité d'un entraîneur de légende, Henry Broncan.

Une des plus belles aventures de l'histoire du championnat de France. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Le club joue encore vaillamment en Fédérale 1 et continue de former des talents. Il a récemment connu ses deux premiers internationaux : Gabriel Lacroix et Matthis Lebel. L'auteur explique : « Il m'a demandé deux ans de travail. Il a fallu réunir 162 photos. Henry Broncan m'a beaucoup aidé. Aujourd'hui, mon fils Eric assureur, est président à son tour. Moi j'avais succédé en 1978 à Pierre Brocas, vétérinaire, dont le père Marius, instituteur, avait été aussi président. C'est quand-même particulier. »


« Si le LSC m'était conté »
Par René Daubriac, compte d'auteur
Disponible au 06 72 67 91 86
25 euros

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