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Nouvelles règles, adaptation difficile

Par Guillaume Cyprien
  • Malgré deux succès de son équipe de Sarcelles (ici en sombre), l’entraîneur Stéphane Lastapis estime que les nouvelles règles du jeu au sol déforment trop les rencontres.
    Malgré deux succès de son équipe de Sarcelles (ici en sombre), l’entraîneur Stéphane Lastapis estime que les nouvelles règles du jeu au sol déforment trop les rencontres.
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Les coups de sifflet ont augmenté lors des entraîneurs de Fédérale regrettent une application stricte dans un climat difficile.

 Ris-Orangis, après la défaite incroyable concédée à Pontault-Combault - les Risois menaient de neuf points à la 80e - l’exaspération a atteint un certain seuil au sujet de l’application des nouvelles règles. "Vingt-neuf pénalités ont été sifflées contre nous pendant le match, qui font un montage vidéo de cinq minutes continues, relate le manager Julien Maréchal. Sans même revenir sur les dernières fautes très discutables qui ont provoqué notre défaite, je trouve que les arbitres sifflent trop vite et de façon trop stricte. Sans doute le font-ils pour faire respecter ces règles le plus rapidement possible, mais leur application sans aucune concession sur le jeu au sol est trop pénalisante." "Nous faisons des matchs à cinquante pénalités sifflées, lui fait écho Stéphane Lastapis, l’entraîneur de Sarcelles. Si on rajoute les en-avants et les mêlées, on obtient des matchs vraiment trop hachés. Je trouve la période mal venue pour appliquer des règles aussi dures. Nous avons à peine fini de digérer les nouvelles règles du placages, ce qui a demandé beaucoup de travail, et la période de pandémie nous contraints énormément dans la convivialité de ce sport autour des club-houses. Le besoin de jeu sur le terrain est énorme, et il est trop contrarié."

Un juste équilibre

L’avis des deux techniciens franciliens est très partagé au sondage des entraîneurs de Fédérale 2. Et pour une équipe comme le Puc, leader de son groupe, qui est parvenue à développer son jeu avec un certain panache sans se faire pénaliser - "les arbitres se sont montrés intelligents dés lors qu’ils ont vu les efforts que nous produisons pour rester dans ces règles", estime l’entraîneur Xavier Teisseidre - les autres partagent le sentiment que les directeurs de jeu n’usent pas assez de leur pouvoir d’interprétation pour aider à fluidifier les rencontres. "Le temps est nécessaire à trouver un équilibre entre tout le monde, a commenté Mathieu Sassatelli, arbitre francilien et chargé de la formation de ses pairs. Mais les arbitres sont formés pour user de ce pouvoir d’interprétation. Ces règles ont vocation à rééquilibrer le rapporte de force au sol, pour développer chez l’attaquant le réflexe d’y passer le moins de temps possible. Dans l’hémisphère Sud, elles ont permis d’augmenter le temps de jeu de 30%. Je suis certain qu’elles seront rapidement intégrées par tous les acteurs et que les équipes joueuses y trouveront leur intérêt."

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