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Coville ou la reconstruction du puzzle

  • Plus épanoui, Arthur Coville est revenu au premier plan à Castres. Il enchaînera contre Bayonne. Photo Icon Sport
    Plus épanoui, Arthur Coville est revenu au premier plan à Castres. Il enchaînera contre Bayonne. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Vainqueur à Castres pour sa reprise du Top 14, le club de la capitale peut de nouveau compter sur Arthur Coville de retour au premier plan après un passage difficile l’an passé.

Souvenez-vous. La saison dernière Arthur Coville n’avait plus grand-chose du capitaine champion du monde des moins de 20 ans en 2018. Ses performances en demi-teinte se sont accumulées jusqu’à pousser Heyneke Meyer à souvent se priver de lui. Pas franchement épanoui dans un projet de jeu jugé "illisible" pour beaucoup, le jeune demi de mêlée n’a pas eu d’autre choix que la remise en question. "Ça n’a pas été facile à vivre, confesse-t-il. James (Hall) faisait de gros matchs l’an dernier, il était logique qu’il joue plus que moi. J’ai essayé de travailler plus et mieux, mais j’avais conscience de ne pas être au niveau qu’on attendait de moi."

Depuis, la Covid-19 a frappé, privant les joueurs de leur métier. Une aubaine pour Coville. "Habituellement, ce sont les vieux qui disent ça, mais j’avais besoin de couper. Les saisons sont interminables, le Top 14 est une machine à laver, une machine à broyer. Ça peut surprendre de m’entendre dire ça vu mon âge (22 ans). Mais j’avoue que le confinement m’a fait du bien."

Des puzzles de 2 000 pièces pour travailler les muscles du cerveau

Cette drôle de période, Arthur Coville l’a mise à profit pour faire son introspection. Un temps de réflexion conjugué avec son activité de prédilection : réaliser des puzzles. La carte du monde, version 2 000 pièces, il y a passé quelques heures. "Ça m’a fait travailler les muscles du cerveau tout en me reposant, sourit-il. Et puis, comme pour tout le monde, le confinement m’a fait aussi relativiser, prendre du recul sur les évènements."

Lors de la première sortie du Stade français cette saison, le manager Gonzalo Quesada avait préféré Coville au Sud-Africain Hall pour le déplacement à Castres. Un choix gagnant. Le demi de mêlée est apparu fringant, sûr de ses choix. "C’est vrai, je me suis très bien senti à Castres", dit-il pudiquement. En garçon bien éduqué, il ne le dira pas, mais pour lui, le retour de Gonzalo Quesada, son premier entraîneur dans le monde professionnel, est une chance. "Je me plais davantage dans un projet de projet de jeu de Gonzalo que dans celui d’Heyneke Meyer", avoue-t-il tout de même. "Je suis vraiment très heureux de son évolution, déclare d’ailleurs le technicien argentin. Je l’ai connu très jeune et je pense que ces trois dernières saisons, il a bien grandi. Il a beaucoup mûri. Il s’engage beaucoup dans les échanges que l’on peut avoir sur notre jeu. Il n’hésite pas à prendre la parole, à imposer ses idées sur notre stratégie. C’est un garçon très impliqué. Il est en train de prendre une place importante dans le groupe." À tel point, qu’au nom de la continuité, c’est lui qui débutera la rencontre ce vendredi face à Bayonne.

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